Quels sont les facteurs de risque méconnus liés au cancer en Afrique ?

Patient africain atteint de cancer recevant des soins à l’hôpital

Le cancer s’impose aujourd’hui comme un véritable défi de santé publique en Afrique. Dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne, les taux d’incidence et de mortalité ne cessent de croître. Pourtant, une partie importante de ces cancers aurait pu être évitée ou détectée plus tôt.
Si les causes « classiques » comme le tabac, l’alcool ou la sédentarité sont bien connues, d’autres facteurs de risque spécifiques au contexte africain restent sous-estimés. Infections chroniques, expositions environnementales, facteurs génétiques méconnus ou encore obstacles systémiques : ces éléments contribuent à rendre la lutte contre le cancer plus complexe.
Dans ce contexte, Tunisia Medical Services (TMS) s’engage à accompagner les patients africains vers une meilleure prise en charge, grâce à un réseau de cliniques modernes en Tunisie et une expertise reconnue en évacuation sanitaire internationale.

Comprendre le cadre général des risques de cancer en Afrique

Les cancers les plus fréquents en Afrique : cancer du col de l’utérus, du foie, du sein, de la prostate ou du poumon , sont souvent diagnostiqués à un stade avancé. Cette situation résulte non seulement de facteurs biologiques, mais aussi de déterminants sociaux et systémiques : pauvreté, accès limité aux soins, infrastructures insuffisantes et manque de sensibilisation.
L’Afrique traverse aujourd’hui une transition épidémiologique : les maladies infectieuses persistent, tandis que les maladies chroniques comme le cancer explosent. Ce double fardeau sanitaire crée une vulnérabilité particulière, amplifiée par des conditions de vie précaires et une urbanisation rapide.

Les facteurs de risque méconnus ou sous-estimés

Les infections chroniques spécifiques

En Afrique, certaines infections virales jouent un rôle majeur mais encore sous-évalué dans le développement du cancer.

  • L’hépatite B et C (VHB/VHC) sont responsables de nombreux cancers du foie, notamment au Cameroun et au Niger.
  • Le papillomavirus humain (HPV) cause plus de 70 % des cancers du col de l’utérus, un fléau particulièrement présent en Côte d’Ivoire.
  • Le virus d’Epstein-Barr (EBV) est lié au lymphome de Burkitt, courant chez les enfants d’Afrique centrale.
  • Enfin, la schistosomiase (ou bilharziose), infection parasitaire transmise par l’eau douce contaminée, favorise le cancer de la vessie, souvent observé dans les zones rurales du Gabon.

Ces infections persistent à cause d’une faible couverture vaccinale, d’un dépistage limité et de lacunes dans l’éducation sanitaire.

Les expositions environnementales et professionnelles ignorées

Dans de nombreuses zones rurales ou minières d’Afrique de l’Ouest, les populations sont exposées à des substances cancérigènes sans le savoir.

  • L’utilisation de pesticides, d’amiante ou de métaux lourds dans certaines activités agricoles et industrielles accroît les risques de cancers cutanés, pulmonaires ou digestifs.
  • Les fumées domestiques issues des foyers ouverts et de la combustion de biomasse (bois, charbon) entraînent une pollution de l’air intérieur, particulièrement dangereuse pour les femmes et enfants.
  • Dans les zones urbaines en pleine expansion, la pollution de l’air et les particules fines (PM2.5) deviennent un problème majeur, surtout dans des villes comme Douala ou Abidjan.

Ces risques environnementaux restent peu documentés et rarement pris en compte dans les politiques publiques, faute d’études locales approfondies.

La prédisposition génétique encore peu explorée

La recherche génomique africaine progresse, mais de nombreuses variantes génétiques propres aux populations africaines restent méconnues. Des études récentes ont montré que certaines mutations spécifiques augmentent le risque de cancer du sein chez les femmes africaines.
Le manque d’infrastructures de recherche et de bases de données génétiques rend difficile l’identification des populations à risque. Une meilleure compréhension de ces particularités permettrait d’adapter la prévention et les traitements aux réalités africaines.

Les transformations socio-économiques et culturelles

Le vieillissement de la population africaine, combiné à une urbanisation rapide, expose de plus en plus d’adultes aux cancers chroniques.
Les modes de vie occidentalisés : alimentation industrielle, sédentarité, surpoids, tabac et alcool, s’installent progressivement dans les grandes villes d’Afrique de l’Ouest.
De plus, certaines croyances culturelles et le recours fréquent à la médecine traditionnelle retardent la consultation médicale. Au Gabon ou au Niger, de nombreuses femmes atteintes du cancer du sein consultent tardivement, pensant d’abord à un mal spirituel.
L’absence de programmes de dépistage systématique et la faible alphabétisation en santé accentuent ce retard de diagnostic.

Focus sur quelques cancers emblématiques

Cancer du col de l’utérus

C’est le cancer le plus fréquent chez les femmes africaines. L’infection à HPV, le manque de vaccination et l’absence de dépistage régulier expliquent sa prévalence élevée. En Côte d’Ivoire ou au Cameroun, de nombreux cas sont détectés à un stade avancé, faute d’accès à la cytologie ou au test HPV.

Cancer du foie

Au Niger et au Gabon, le cancer du foie est fortement associé à la combinaison Hépatite B + aflatoxine, une toxine produite par des moisissures dans les céréales mal stockées. La prévention passe donc autant par la vaccination que par l’amélioration de la sécurité alimentaire.

Cancer du sein

De plus en plus fréquent chez les femmes africaines urbaines, il est lié à des facteurs hormonaux, au surpoids et à des prédispositions génétiques mal étudiées. Le dépistage précoce reste essentiel, mais peu accessible.

Pourquoi ces risques restent méconnus

Plusieurs raisons expliquent la sous-évaluation de ces facteurs :

  • Manque de données épidémiologiques fiables, faute de registres nationaux.
  • Priorités sanitaires centrées sur les maladies infectieuses.
  • Insuffisance de formation en oncologie dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne.
  • Faible sensibilisation du public et stigmatisation sociale autour du cancer.

Cette situation crée une méconnaissance généralisée des facteurs de risque et retarde la mise en place de stratégies adaptées.

Prévenir, dépister, accompagner : une approche intégrée

Pour les gouvernements et acteurs de santé

Renforcer la vaccination contre le VHB et le HPV, améliorer la qualité de l’air et de l’eau, et créer des programmes nationaux de dépistage sont des priorités. La coopération régionale, via des initiatives de l’OMS et de l’Union Africaine, doit être renforcée.

Pour les citoyens

La prévention passe aussi par des gestes simples : adopter une alimentation équilibrée, éviter le tabac et l’alcool, se faire dépister régulièrement, et consulter tôt en cas de symptômes inhabituels.

Pour les patients nécessitant des soins spécialisés

C’est ici qu’intervient Tunisia Medical Services (TMS).
Grâce à son réseau de cliniques spécialisées en oncologie et à son accompagnement personnalisé, TMS prend en charge des patients provenant de toute l’Afrique, notamment de pays comme la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Niger, le Gabon, etc., en leur offrant une prise en charge complète et sécurisée en Tunisie.

De la gestion administrative à la coordination médicale, en passant par l’hébergement et le suivi post-thérapeutique, TMS garantit une expérience de soins fluide, humaine et sécurisée.
Pour de nombreux patients, cette évacuation sanitaire représente une seconde chance face à des cancers diagnostiqués tardivement ou nécessitant des traitements de pointe non disponibles localement.

Vous pouvez en savoir plus sur l’organisation d’une évacuation sanitaire en consultant notre article dédié : Comment organiser une évacuation sanitaire de l’Afrique vers la Tunisie ?

Conclusion

Les facteurs de risque méconnus du cancer en Afrique révèlent une réalité complexe : les causes ne sont pas seulement biologiques, mais aussi environnementales, sociales et systémiques.

En s’attaquant à ces causes cachées, en renforçant la prévention et en garantissant un accès équitable à des soins spécialisés, l’Afrique peut inverser la tendance.

Avec des partenaires engagés comme Tunisia Medical Services, les patients africains bénéficient désormais d’un accompagnement complet et digne, symbole d’un espoir concret dans la lutte contre le cancer sur le continent.

Pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé et planifier votre prise en charge en Tunisie, vous pouvez demander votre devis gratuit dès maintenant. Notre équipe se tient prête à vous accompagner à chaque étape pour garantir un transfert médical sécurisé, fluide et efficace.

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