L’Urologie en Tunisie
L’Urologie : une spécialité médico-chirurgicale qui permet de prendre en charge les affections de l’appareil urinaire autant chez les femmes que les hommes : la vessie, l’uretère et l’urètre.
Cette spécialité couvre également l’appareil génital et reproducteur chez un homme : la prostate, le pénis et les testicules.
Dite aussi la «chirurgie urologique», elle se consacre au diagnostic et le traitement des atteintes de nature congénitale, infectieuse, lithiasique, traumatique et tumorale au niveau des appareils urinaires à la fois masculin et féminin: le rein, le bassinet, l’ uretère, le vessie, l’urètre ainsi que celles de l’appareil génital d’un homme : le prostate, la testicule et le verge.
L’urologie est à la fois une spécialité chirurgicale (tous les urologues aujourd’hui sont des chirurgiens urologues ayant une formation chirurgicale complète mais aussi médicale puisqu’elle prend en charge certains patients sans avoir recours à des interventions chirurgicales (hypertrophie bénigne de la prostate, calculs rénaux, infections testiculaires).
Cette spécialité inclut également l’étude et le traitement des troubles de la reproduction chez les hommes, les troubles de l’érection, éjaculation, la fertilité qui constituent l’andrologie en tant que partie prenante de l’urologie associée à d’autres spécialités: la psychiatrie, l’endocrinologie ou la gynécologie…..
Il s’agit également du traitement des troubles de l’appareil urinaire chez un enfant, souvent des malformatifs mais également infectieux ou tumoraux qui constituent l’urologie infantile.
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Urologie pour les femmes.
L’urologue est une spécialité qui intervient chez une femme pour des fuites urinaires, des lithiases rénales, une sècheresse vaginale liée à la ménopause.
La cystocèle dite aussi la «descente de vessie» consiste en une pathologie féminine qui se réfère à un relâchement musculaires et des tissus de soutien.
Il s’agit d’un phénomène visible après plusieurs grossesses ou des accouchements parfois difficiles.
À un stade avancé, elle est dite «la descente d’organes » que le traitement est chirurgical.
Quelle est la mission du chirurgien urologue ?
Un spécialiste en urologie est compétent dans le soin de plusieurs affections liées à l’appareil urinaire comme:
- Une rétention urinaire ou une incontinence,
- Des infections,
- Des lésions,
- Des malformations
- Des cancers de l’appareil urinaire…..
Un médecin urologue peut également traiter une infertilité masculine, des troubles de l’érection et une éjaculation, un cancer de testicules ou de la prostate…
Les traitements en cancérologie urologique.
Face à une tumeur qui se développe dans la prostate, un protocole de soins est mise en place dans le cadre d’un programme personnalisé de soins après une réunion qui rassemble un chirurgien urologue, un radiothérapeute, un hormonothérapeute et un oncologue.
Le choix de l’option thérapeutique dépend de l’âge du patient, avancée de la maladie et des caractéristiques prostatiques.
*Traitement par radiothérapie.
Une méthode qui peut être indiquée dans n’importe stade d’avancée de la maladie.
Le radiothérapeute est un traitement qui utilise une dose définie de rayons pour irradier la tumeur. Elle est parfois associée à une médication par hormonothérapie pour favoriser la croissance des cellules de cancer.
La séance de radiothérapie de la prostate dure de 15 minutes pendant plusieurs jours par semaine pendant une période de deux mois avec une possibilité d’influence du dosage PSA.
Malgré que ce traitement soit plutôt bien accepté par l’organisme, certaines complications indésirables sont parfois visibles comme plus de fatigue ou un dessèchement de la peau. Quant au manque de sensibilité, il s’accroît et de légères brûlures sont visibles sur la région traitée.
Lorsque le traitement est intensifié dépasse deux mois, d’autres risques gênants peuvent se manifester tel que le sang au niveau des selles parce que les cellules voisines deviennent irradiées, une sensation de brûlure lorsque le patient urine. Toutefois, ce sont des phénomènes temporaires qui se résorbent à la fin du traitement par radiothérapie.
*Traitement de chimiothérapie.
La chimiothérapie permet une réponse spécifique au cancer de la prostate lorsque les métastases se sont répandues sur le corps, dont l’hormonothérapie n’est plus efficace et la tumeur s’est adaptée au blocage hormonal tout en continuant à se propager.
L’action de la chimiothérapie est destructrice des cellules liées à la tumeur et les empêche aussi de proliférer dans le cadre d’un traitement qui se déroule en 10 cures chaque 21 jours.
Toutefois, elle procure certaines complications secondaires comme la fatigue, des nausées, des vomissements, une modification du sang à cause de la chimiothérapie qui peut entraîner une baisse des globules blancs…
Sachant qu’il y a des traitements adaptés qui peuvent prévenir et limiter l’apparition des risques secondaires pour rendre la vie plus confortable pendant le traitement.
*Traitement par curiethérapie.
Dite aussi la «radiumthérapie», ce procédé utilise la radiation insérée à l’intérieur du corps du patient, à une proximité de la région malade, via des aiguilles plantées au niveau du périnée.
La curiethérapie est préconisée pour un homme qui souffre d’une tumeur à faible risque ou intermédiaire.
Les effets indésirables de cette technique sont ressentis pendant peu de temps après l’intervention : des problèmes d’érection, des inflammations sur les régions qui entourent la prostate ce qui peut entraîner des saignements au niveau des selles ou aussi des difficultés pour uriner.